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Comment ils trafiquent Google pour enterrer des scandales : services d'enfouissement par B'Leader PRB web e-reputation

Publié le 1 Novembre 2019 par New3S in référencement naturel, trafic, service d'enfouissement, web, leadership, moteur de recherche, SEO, Search Engine Optimization, citation flow, leader, google, contenus

“La logique est simple : environ 90% des gens s’arrêtent aux 10 premiers résultats.”

C’est la première chose à savoir pour quiconque s’intéresse au SEO (Search Engine Optimization, ou l’art d’optimiser la visibilité d'une page web dans les résultats de recherche). C’est aussi le mantra d’Antoine de Tournemire, fondateur de l’agence d’e-reputation Laudans

Antoine de Tournemire

On étoffe la vie du personnage. On regarde son expertise, les affinités qu’il peut avoir dans tel ou tel domaine et on crée du contenu en fonction. Objectif : le faire rayonner sur Google, en sculptant une belle première page.

A la place du négatif..., nous dit le reputation manager, “on crée du contenu qui fera passer le contenu négatif en 2, 3, 15ème page de Google”.

Antoine de Tournemire

ENQUÊTE : 
La vérité existe-t-elle sur Google ? C’est la question qu’on a posée aux professionnels de la disparition de contenus. Vous ne lirez plus un article de la même façon.

 

La logique est simple : environ 90% des gens s’arrêtent aux 10 premiers résultats.” C’est la première chose à savoir pour quiconque s’intéresse au SEO (Search Engine Optimization, ou l’art d’optimiser la visibilité d'une page web dans les résultats de recherche). C’est aussi le mantra d’Antoine de Tournemire, fondateur de l’agence d’e-reputation Laudans et désormais “reputation manager”, spécialiste de la gestion de crise réputationnelle.

Son boulot ressemble un peu à celui de Winston Smith dans le roman 1984 de George Orwell, qui remanie les archives historiques afin de faire correspondre le passé avec la version officielle du Parti. A l’heure d’Internet, le job d’Antoine consiste à reléguer un scandale dans les pages Google les plus lointaines. Pourquoi ne pas les supprimer ? Impossible la plupart du temps. A la place, nous dit le reputation manager, “on crée du contenu qui fera passer le contenu négatif en 2, 3, 15ème page de Google”.

Cacher une feuille dans une forêt

Créer du contenu ? Cela voudrait-il dire qu’on réinvente la vie de quelqu’un pour faire disparaître un scandale qui apparaît en première page de recherche ? Si Antoine de Tournemire ne parle pas de réinventer la vie de quelqu’un, il parle bien de personnage. “On étoffe la vie du personnage. On regarde son expertise, les affinités qu’il peut avoir dans tel ou tel domaine et on crée du contenu en fonction. Objectif : le faire rayonner sur Google, en sculptant une belle première page.”.

“Rayonner” est un mot qui revient plusieurs fois dans la discussion. Le mot prend ici tout son sens : le contenu positif joue le rôle de “rayons” lumineux pour enlever l’obscur, le douteux.

Créer du contenu (pas si simple)

Concrètement, cela consiste à créer des dizaines de contenus. Dans cette stratégie d’enfouissement, on retrouve les tactiques de communication. L’objectif reste de promouvoir leur client. Ensuite à “cacher” leurs saletés sur internet s’ils en ont.

D’abord, on fait un beau site internet, voire une page Wikipédia. Puis, on écrit des articles flatteurs, qui mettent en valeur le client. “On peut créer jusqu’à 60 contenus par client”, explique Antoine de Tourneville.

Mais créer du contenu ex nihilo n’est pas aussi simple. D’une part, sur Wikipédia, il faut documenter, sourcer pour rendre la page pertinente aux yeux de l’encyclopédie en ligne. Les sources doivent être crédibles et multiples. D’autre part sur Google, vos pages nouvellement créées ont de fortes chances de se retrouver en page 47.

Pour rendre du contenu visibles sur la première page du moteur de recherche, il faudra que l’algorithme les “adoube” : qu’il les considère suffisamment utiles pour les utilisateurs. Comment ? Un de ses critères est de mesurer le nombre d’apparitions de votre site sur d’autres pages internet. Google regarde si votre page a été “recommandée” par d’autres.

Apprendre à duper Google

Pendant un temps, la technique de base pour enfouir du contenu consistait à inonder des articles de commentaires avec un lien vers son site personnel. Mais Google a évolué. “Les nouvelles règles sont là pour privilégier l’expérience utilisateur et ne plus valoriser ce type d’agissement”, explique Alexandre Montenon, spécialiste du référencement naturel et rédacteur de contenu web pour des particuliers ou des entreprises.

Avec les nouvelles règles, il faut faire paraître son site sur des médias ou des blogs spécialisés reconnus par Google comme étant informatifs et influents. D’où l’usage d’hyperliens sur les articles. Utile pour le lecteur d’accord. Mais surtout utile pour Google.

Par exemple : le référencement de la startup d’assurance Alan - qui à notre connaissance n’est pas cliente de services d'enfouissement - a dû fortement bénéficier de l’article ci-dessous publié sur TechCrunch, un site d’information américain, où l’auteur a mis à quatre reprise un lien de redirection vers le site de la jeune pousse.

Article titré “health insurance startup Alan launches four new verticals”, publié sur TechCrunch, 27 août 2019 Capture d'écran
Planquer des liens dans des articles d’information

Mais au-delà du simple référencement de site internet, dans des articles écrits par des auteurs a priori intègres, il est aussi possible pour les reputation managers de créer une flopée d’articles “d’information”.

Pour un client qui jouit d’une expertise reconnue, le reputation manager essaiera de faire publier des tribunes au nom du client, sur un blog influent ou sur le site d’un média national. “C’est du win win : le journal publie un article de qualité, et de notre côté, le nom du client apparaît dans un article - positif”. “Même si dans les faits, c’est souvent nous qui rédigeons ses textes, à la place du client”, ajoute Antoine de Tournemire.

Voici un exemple, fourni par Alexandre Montenon, pour mieux comprendre : “ce matin j’ai réussi à faire publier un article sur les métiers du web sur Mediapart, dans leur rubrique “blog” qui est très bien référencée sur Google. Dans la partie sur les rédacteurs web, j’ai mis un lien vers mon site perso, pour le faire remonter dans les résultats.” Preuve en est : dans le cadre de cet article, nous sommes rapidement tombés sur Alexandre dans nos recherches d'interlocuteurs.

Article “Les métiers du web passionnent plus de 45% des freelances français” publié sur le site de Mediapart. Il porte sur l’ensemble des médias du web. Noyé entre les métiers vient celui de rédacteur web. Ici Alexandre a placé habilement un lien vers son propre site web. Capture d'écran
Article “Les métiers du web passionnent plus de 45% des freelances français” publié sur le site de Mediapart. Il porte sur l’ensemble des médias du web. Noyé entre les métiers vient celui de rédacteur web. Ici Alexandre a placé habilement un lien vers son propre site web. Capture d'écran

Mediapart précise en petit en bas de l’article : le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction. A noter : l’article n’est pas signé d’Alexandre. Il est signé d’un certain Geoffrey. Nous avons remarqué que cet “auteur” avait publié plusieurs articles, et tous ses articles se veulent être du contenu informatif. Nous avons aussi remarqué que tous contiennent un lien vers un site web d’un commerçant. Exemple : cet article qui nous renseigne à première vue sur les postures du yoga, titré “Les styles de Yoga et leurs combats : se sentir mieux au quotidien”, qui redirige vers un site de tapis de yoga.

B'Leader de New3S - services B'Leader de Création / Restauration / Protection de web reputation - www.bleader.fr

B'Leader de New3S - services B'Leader de Création / Restauration / Protection de web reputation - www.bleader.fr

Article titré “Les styles de Yoga et leurs combats : se sentir mieux au quotidien”, avec un lien habilement caché par "Geoffroy" vers un site de tapis de yoga. Capture d'écran
Article titré “Les styles de Yoga et leurs combats : se sentir mieux au quotidien”, avec un lien habilement caché par "Geoffroy" vers un site de tapis de yoga. Capture d'écran
Se cacher dans l’immensité

Des techniques plus obscures encore existent. Internet est vaste et les niches où poster des liens abondent : “on peut investir 5 euros sur des projets Ulule, KissKissBankbank pour être cité comme donateur et obtenir un lien vers son site depuis le site du projet. On peut aussi acheter des comptes web 2.0 expirés (dont le nom de domaine n’est plus effectif) et reposter du contenu dessus avec ses liens. On peut même créer un google doc en mode public pour y mettre des liens”, explique le blogueur Clément de Mousseaux.

Autre cas d’école : les homonymes. “Si notre client a la chance d’avoir un homonyme, un vieux sportif, un homme politique oublié, on pourra aussi pousser l’homonyme pour enfouir du contenu négatif sur notre client. C’est comme ça qu’un jour, on peut voir resurgir un tennisman des années 70 en premier résultat.” Dans tous les cas, l’idée est la même : maximiser les occurrences sur des médias qui font autorité sur Google.

Payer pour être publié

Quelle que soit la technique, ce copinage plus ou moins assumé a un prix, et il ne se calcule pas sous le manteau. Certains acteurs du secteur, comme majestic.com, permettent de déterminer la “note” d’un blog ou d’un média. Elle dépend de deux variables notées de 1 à 100 : le “citation flow”, c’est-à-dire si le lien est cité un grand nombre de fois sur Google, et le “trust flow”, la valeur d’un site en fonction de sa qualité.

Pour résumer, “mieux vaut avoir un article sur un blog très bien noté, que 100 sur le blog de son petit frère, mais ça coûtera plus cher”, explique Antoine de Tournemire.

Toutefois, d’autres arrangements sont possibles. “Dans l’idéal, il y a un échange de liens : je mets ton lien sur mon blog et tu mets le mien sur le tien. Ou je produis du contenu sur ton blog et tu mets mon lien”, explique Alexandre Montenon.

Mail type, présenté sur le site Définitions Marketing "Définition : Guest blogging". Le lien “dofollow” permet de gagner en poids SEO dans le classement Google. En “nofollow”, il sera ignoré par Google. Capture d'écran
Mail type, présenté sur le site Définitions Marketing "Définition : Guest blogging". Le lien “dofollow” permet de gagner en poids SEO dans le classement Google. En “nofollow”, il sera ignoré par Google. Capture d'écran

De fil en aiguille, les contenus positifs remontent et on peut camoufler le scandale. “Ça peut prendre jusqu’à un an”, explique notre expert. D’où les prix élevés des services d’un “reputation manager” : de 1.000 euros à 30.000 euros la prestation.

 

Bienvenue au ministère de la Vérité

Si ces pratiques font sérieusement repenser la façon dont est présenté le contenu sur Google, les reputation managers n’ont pas mauvaise conscience pour autant. “On croit que Google, c’est Dieu. Mais lui aussi manipule les résultats. Il en met certains en valeur et d’autres non. Il n’y a pas de raisons de se laisser faire”, ironise Antoine de Tournemire.

En revanche, leur façon d’utiliser Google a changé. “Je ne lis plus un article de la même façon”, explique Alexandre Montenon. “On sent quand c’est un article qui a été ‘poussé’ par des communicants. Dans les pires, il n’y a presque pas d’informations, c’est une façade où sont incrustés des liens dans tous les sens”.

Bref, dans 1984, Winston Smith est en train d’effacer la guerre entre l’Océania et l’Eurasia au ministère de la Vérité. Chez nous, en 2019, la bataille de la vérité se joue sur Google.

N.B. : Notes aux lecteurs : Les Echos START collaborent avec des entreprises qui nous fournissent du contenu que nous jugeons de qualité et que nous publions. Sur les articles que vous lisez, il n’y a aucun échange d’argent. Surtout, dans le cadre de ces partenariats, nous limitons le nombre d’hyperliens qui redirigent vers leur site à une seule occurrence.

source :  https://start.lesechos.fr/actus/digital-technologie/comment-ils-trafiquent-google-pour-enterrer-des-scandales-16501.php

On croit que Google, c’est Dieu. Mais lui aussi manipule les résultats. Il en met certains en valeur et d’autres non. Il n’y a pas de raisons de se laisser faire

Antoine de Tournemire

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